La CFTC a décidé de signer cet accord qui témoigne d’une volonté de « reprioriser » les dépenses de l’Assurance-chômage en rééquilibrant ces dernières par de nouvelles recettes et sans remettre en cause le régime.

Parmi ces priorisations, la CFTC a souhaité voir apparaitre dans l’accord, le passage de 6 à 5 mois du délai d’ouverture de droits pour les primo-demandeurs d’emplois et pour les saisonniers.

Par ailleurs, la CFTC a également plaidé pour les salariés mettant fin à leur période d’essai. Dorénavant une rupture de période par le fait du salarié permet d’ouvrir des droits au chômage.

La CFTC salue aussi le fait que la dégressivité de l’allocation chômage prenne fin à 55 ans au lieu de 57. Cela concerne les demandeurs d’emploi qui percevaient un salaire brut avant perte d’emploi supérieur ou égal à 4.850 euros.

La Commission exécutive de la CFTC appuie également sa signature sur la correction de l’effet d’aubaine pour les créateurs d’entreprise. Dorénavant ces derniers devront justifier du fonctionnement réel de leurs entreprises pour pouvoir bénéficier du deuxième versement de l’ARCE.

Par ailleurs, la CFTC se félicite d’avoir obtenu le retrait de la disposition qui remettait en cause le mode de calcul des allocations concernant, entre autres, les assistantes maternelles.

Enfin, concernant les mesures séniors, elles sont renvoyées à la négociation future sur l’emploi des Séniors, une disposition défendue par la CFTC.

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