Ce qui va changer en 2024
La revalorisation du SMIC
Ce 1er janvier, le smic a augmenté de 1,13%, portant le salaire minimum brut horaire à 11,65 euros. Cela représente une augmentation de 15,61 euros net par mois pour un temps plein. Le smic net sera donc désormais de 1 398,69 euros par mois (pour un temps plein).
Si la CFTC prend acte de cette augmentation, elle regrette que l’Etat ne donne pas un coup de pouce plus substantiel au salaire minimum, dont la hausse se contente uniquement d’être indexée sur l’inflation, pour la 12ème année consécutive.
La revalorisation des pensions de retraite
Egalement indexées sur l’inflation, les pensions de retraite vont elles aussi connaître une revalorisation de + 5,3 % à partir du 1er janvier, selon l’assurance retraite.
L’usage des tickets-restaurant pour les courses alimentaires est prolongé
Alors que la mesure devait prendre fin en 2024, le gouvernement a décidé de prolonger d’un an la possibilité pour les salariés d’utiliser leurs tickets-restaurant, pour effectuer leurs courses alimentaires.
Pôle emploi devient France Travail
Ce 1er janvier 2024, Pôle emploi change de nom pour devenir France Travail. Il ne s’agira à terme pas que d’un changement de dénomination : France Travail doit initier la création d’un réseau unifié de retour vers l’emploi, comprenant quatre niveaux de gouvernance (national, régional, départemental et local).
Intitulé « réseau pour l’emploi », cette nouvelle structure prévoit d’être opérationnelle au 1er janvier 2025. France Travail (ex Pôle emploi) en sera le chef d’orchestre, en assurant la coordination des différents acteurs de l’insertion, de la formation et de l’emploi sur tout le territoire (missions locales, associations, conseils départementaux et régionaux etc…)
La fin de l’exonération de cotisation des primes de partage de la valeur
Trois options majeures de redistribution des bénéfices aux salariés existent aujourd’hui, au sein des entreprises : la participation, l’intéressement et enfin les primes. Si elles étaient globalement exonérées de cotisations sociales, ce ne sera désormais plus le cas à partir du 1er janvier 2024. Seule exception : les salariés des entreprises de moins de 50 salariés qui ont perçu – au cours des 12 mois précédant le versement de la prime – une rémunération inférieure à 3 SMIC annuels. Ils continueront en effet de voir leurs primes exonérées de cotisations fiscales et sociales (ainsi que d’impôt sur le revenu) jusqu’au 31 décembre 2026.
Par ailleurs, une loi sur le partage de la valeur – qui vise à mieux redistribuer les bénéfices en entreprise – a été définitivement adoptée par le parlement fin novembre. Elle transpose plusieurs dispositions issues d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur le sujet, signé par la CFTC et les partenaires sociaux en février 2023.
Accéder à l’article sur le site CFTC.fr